les danses de caractères : L’anglaise, la gavotte, le pas grec… Les maîtres et prévôts de danse de l'Armée exercèrent leur art jusqu'en 1870 et dans la Marine jusqu'à la guerre de 1914 dotant les jeunes gens venus de toutes les classes de la société d'une solide formation de danse classique. Des diplômes de Maître et de Prévôt de danse étaient décernés par un jury à la suite d'un examen sur la tenue, la force, la souplesse et la grâce d'un danseur, ses qualités d'invention et d'exécution. Après la défaite de Sedan, en
1870, les cours de danse disparaissent des salles de gymnastique militaire. Les
recrues démobilisées - de retour dans leur village - fondèrent en Provence des
sociétés de Farandoleurs afin de transmettre leur talent. Exclusivement
masculines, ces sociétés inculquaient leur art à des jeunes en mal de repères
après avoir participé aux derniers carnages de 1870. Ces sociétés de danses on
été une alternative entre la danse militaire et les groupes folkloriques créés
après cette période.
Les Danses Rituelles et corporatives de métier : Leur symbolisme, un peu oublié
de nos jours, évoque par exemple la lutte entre l’été et l’hiver dans Le Ballet
des Olivettes. Les danses populaires ou danses de bal Nommées aussi danses d’ensemble ou de figures, elles se pratiquaient dans les bals du 19ème siècle (la polka, la mazurka, la scottish, le quadrille, le rigaudon …). Elles s’exécutent en couple. |